Partager:
Léa Bayekula est l'un de nos espoirs paralympiques : troisième au classement mondial aux 100 mètres, deuxième aux 400 mètres, première aux 800 mètres et huitième aux 1500 mètres... l'athlète a donc quatre chances de médailles lors des JO paralympiques de Paris.
Malgré son niveau, Léa Bayekula révèle à Thomas de Bergeyck dans le 7h50 de bel RTL, qu'il n'est pas toujours facile de trouver des sponsors qu'on est athlète paralympique : "Il y a parfois une forme d'injustice. Par exemple, un athlète olympique va avoir le même sponsor qu'un athlète paralympique, mais le paralympique ne va pas être payé de la même manière. Et donc, pour moi, c'est discriminatoire", déplore-t-elle.
La championne pose la question : "Pourquoi faire une différence, alors que les deux personnes font le même sport ? On se bat de la même manière, mais on n'est pas payés de la même manière. Donc, du coup, pour moi, il y a des choses à travailler", estime Léa Bayekula.
Pour les Jeux de Paris, la sportive a trouvé un sponsors dont elle fière : "Je suis la première athlète paralympique sponsorisée par BMW. Pour moi, c'est énorme, parce que jamais je n'aurais cru qu'un sponsor comme BMW vienne s'intéresser une athlète paralympique", nous dévoile-t-elle.
Si Léa Bayekula valorise tant ce sponsor, c'est parce qu'il faut généralement lutter pour en trouver : "Nous, on est en demande, on est en recherche de sponsors. Et en fait, je voudrais juste dire aux entreprises de faire aussi le premier pas. Ça, c'est vous allez voir, c'est cool", dit-elle.
La sélection pour les Jeux Paralympiques aura lieu en juin. Il n'y a pas de risque que Léa Bayekula ne soit pas sélectionné, mais ce ne sera officiel qu'à ce moment-là. "Mon objectif, c'est de performer, tout simplement", confie-t-elle à Thomas de Bergeyck.