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Dans la nuit de vendredi à samedi, un camionneur roumain a perdu la vie, chez nous, tué par une taque d'égout accrochée avec une sangle depuis un pont. La taque a traversé le pare-brise et tué l'homme sur le coup, alors que sa femme dormait, juste à côté de lui. Pire encore, son fils, également chauffeur poids lourd, suivait à quelques minutes d'intervalle et est arrivé sur les lieux peu après. Depuis, l'une des personnes impliquées s'est spontanément rendue dans un poste de police. Quatre autres personnes ont ensuite été interpellées par les forces de l'ordre. Parmi ces cinq suspects, deux sont mineurs.
Selon nos confrères de Sudinfo, les jeunes ont été arrêtés grâce à la caméra de surveillance d'un habitant de la rue. "J’ai vu la voiture de ces garçons garée sur le pont ce vendredi soir. Tout au long de la soirée, ils ont régulièrement tiré de petits feux d’artifice, mais sinon je n’ai rien remarqué. Jusqu’à ce que j’apprenne la terrible nouvelle un jour plus tard, le samedi. J’ai vu sur une caméra chez moi que cette voiture était passée plusieurs fois vendredi soir. J’ai appelé le bourgmestre d’Héron, qui a prévenu la police. Ils sont venus récupérer nos images afin d’identifier le propriétaire du véhicule. Hier (lundi, NDLR.), les policiers nous ont rendu les images et nous ont remerciés : les garçons avaient été arrêtés en partie grâce à cette identification", a déclaré le témoin à nos confrères.
Quelques jours auparavant, une taque d'égout avait déjà été jetée sur un autre camionneur, au même endroit. Blessé et choqué par ce qui venait de lui arriver, celui-ci avait porté plainte. Interrogé par nos équipes, le bourgmestre de la commune où l'incident s'est produit avait précisé que plusieurs taques d'égout avaient disparu dans le périmètre. À l'heure actuelle, le parquet, qui a ouvert une enquête pour meurtre, ne fait cependant pas de lien entre les deux affaires.
Ce que les enquêteurs vont tenter de déterminer, ce sont les raisons qui ont poussé ces jeunes à lancer cette taque d'égout depuis le pont. Ces derniers n'étaient pas connus de la justice, mais étaient, selon les premiers éléments de l'enquête, sous l'influence de gaz hilarant.
