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À Bruxelles, les différents secteurs grévistes se sont rejoints pour la même cause: "Nous sommes en train de souffrir, de mourir"

Le mot-clé de cette grève nationale, et qui est sur toutes les lèvres des grévistes : pouvoir d'achat. Ils sont en grève pour dénoncer la hausse du coût de la vie et certains représentants syndicaux se sont donnés rendez-vous dans le centre de Bruxelles pour faire entendre leurs revendications.

Des milliers de travailleurs font grève ce mercredi et certains ont choisi de se rassembler à Bruxelles pour exprimer leur mécontentement. C'est notamment le cas de Vanessa, infirmière. 

"On arrive plus à joindre les deux bouts, on est en train de mourir là", explique-t-elle. "On est en train d'étouffer, à petit feu. Moi, je travaille à l'hôpital, et on en peut plus".

Parmi les manifestants, il y a également des cheminots. Partis de la Gare Centrale, ils se retrouvent devant le cabinet de leur ministre. Comme tous les grévistes, ils demandent de meilleurs salaires, de ne pas se limiter à l'indexation. Ils en profitent également pour répéter leurs demandes d'un meilleur financement des chemins de fer. 

"On doit penser aux petits aussi"

"Il n'y a plus d'investissements, ni de recrutement. Le personnel souffre vraiment très fort", note Philippe Dubois, secrétaire permanent au CGSP Cheminots Bruxelles. "Le service public est atteint et donc les cheminots sont atteints aussi". 

Un cadeau est prévu pour Georges Gilkinet, ministre de la mobilité : une calculatrice. La même offerte il y a quelques années à Jacqueline Galant : l'histoire se répète.

Ailleurs, dans Bruxelles, des commerçants liégeois ont choisi de s'adresser à l'Europe pour les aider à payer les factures d'énergie. C'est notamment le cas de Marie, propriétaire d'un magasin de jouets. "Il faut penser aux petits aussi, on pense souvent aux gros, mais nous sommes aussi sommes en train de souffrir, notamment les indépendants, donc il est vraiment temps que l'on pense à nous". 

Qu'il soit descendu dans la rue ou simplement restés chez eux sans travailler, les grévistes se rejoignent sur deux choses : une augmentation des salaires et un plafonnement des prix de l'énergie.

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