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Après 2 mois derrière les barreaux, Marc Tarabella quitte la prison de Marche-en-Famenne

La décision est tombée ce mardi: la Chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé de la mise sous bracelet électronique de l'eurodéputé belge Marc Tarabella. Il poursuit ainsi sa détention préventive, avec un bracelet électronique.

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé, mardi, de permettre à Marc Tarabella d'être détenu sous la modalité du bracelet électronique. L'eurodéputé va donc pouvoir quitter la prison et réintégrer son domicile, sous surveillance électronique. Marc Tarabella est inculpé dans l'enquête du parquet fédéral belge sur des faits présumés de corruption au sein du Parlement européen.

Après 2 mois passés derrière les barreaux, Marc Tarabella va pouvoir quitter dès ce mardi soir la prison de Marche-en-Famenne et retourner auprès de ses proches à son domicile. 

"Il reste bien sûr à disposition des enquêteurs et du juge d'instruction", a commenté l'avocat de Marc Tarabella, "si, d'aventure, ils estimaient avoir besoin de plus amples informations". Le député européen belge affirme, depuis le début de l'enquête, n'être impliqué en rien dans cette affaire de corruption. "Marc Tarabella a toujours plaidé son innocence ; il a également toujours dit ne rien avoir à se reprocher et ne jamais avoir reçu d'argent ou de cadeaux en échange de ses opinions", a encore indiqué Maitre Maxim Toller.

"La détention préventive et la prison de manière générale, c'est extrêmement difficile pour qui que ce soit. Pour Monsieur Tarabella, en particulier, parce que, bien entendu, il a été accusé à tort, comme il l'a toujours dit. Et se retrouver en prison, lorsqu'on se bat pour la vérité et pour son honneur, c'est extrêment difficile", a confié son avocat dans le RTL info 19h. 

L'investigation dans ce dossier est menée par le parquet fédéral et confiée au juge d'instruction Michel Claise. Elle vise des tentatives du Qatar d'influencer les prises de décisions économiques et politiques du Parlement européen. Cet État du Moyen-Orient aurait versé d'importantes sommes d'argent ou offert des cadeaux substantiels à des personnes occupant une position politique ou stratégique au sein de l'hémicycle européen. Le Maroc est également apparu dans l'enquête, tout comme la Mauritanie.

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