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Malgré l'avènement d'une nouvelle majorité en Flandre, Liesbeth Homans (N-VA) restera présidente du parlement flamand jusqu'à la fin de cette année encore, moment où un élu ou une élue Vooruit reprendra le perchoir, a fait savoir lundi Conner Rousseau, président de Vooruit.
L'attribution du poste de président d'assemblée fait traditionnellement partie des négociations pour la composition d'un nouvel exécutif. Les négociateurs flamands ont convenu à cette occasion que la présidence du Parlement flamand reviendrait à Vooruit.
Le parti socialiste flamand n'a toutefois pas encore trouvé l'oiseau rare pour exercer cette fonction. Conner Rousseau a en conséquence demandé à la présidente sortante, Liesbeth Homans (N-VA), de rester en poste jusqu'à la fin de l'année, soit le temps nécessaire aux socialistes flamands pour désigner le "candidat adéquat".
"Notre groupe politique pourrait bien ressembler à tout autre chose d'ici deux semaines", fait-on valoir au sommet de Vooruit. "Dans le souci de la continuité, nous préférons dès lors laisser Liesbeth Homans en place jusqu'à la fin de l'année. Nous aurons ainsi le temps pour trouver le juste profil".
Avec la désignation de plusieurs socialistes au sein du gouvernement flamand, plusieurs suppléants vont en effet intégrer dans les prochains jours l'hémicycle et y modifier ainsi la composition du groupe.
Dans l'opposition, l'open VLD et Groen ont dit tout le mal qu'ils pensaient de la démarche de Vooruit.
"Le président du parlement est subordonné à un marchandage entre et au sein des partis ainsi qu'aux élections communales", a déclaré Tom Ongena, chef du groupe Open VLD. "C'est une véritable honte pour le parlement et une humiliation pour Liesbeth Homans elle-même, qui doit maintenant garder le siège chaud en tant qu'intérimaire", a-t-il ajouté .
"La présidence du Parlement flamand n'est pas un lot de consolation", a déclaré quant à lui Jeremie Vaneeckhout (Groen) qualifiant le report d'incompréhensible".
