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Si le PTB arrive au pouvoir à Molenbeek, l'une des communes les plus pauvres, que va-t-il changer? Voici une partie des mesures

Les élections communales, c'était dimanche dernier. Et si c'est la fête pour certains, pour d'autres, l'heure est "grave". Dans certaines communes, certains habitants parlent même de déménagement. C'est le cas à Molenbeek par exemple, où certains habitants envisagent de déménager si le PTB entre dans la majorité. Les "riches" de la commune ont-ils du souci à se faire?

D'abord, il faut savoir que Molenbeek fait partie des communes les plus pauvres de Bruxelles et même de Belgique, juste devant St-Josse, qui est la plus pauvre. Revenu médian: 18.533 euros.

Et c'est à Molenbeek que les inégalités de revenus (écart entre les 25% les plus riches et les 25% les plus pauvres) sont les plus faibles. Molenbeek fait aussi partie des communes où le risque de pauvreté est l'un des plus élevés du pays : 32%.

Que veut faire le PTB à Molenbeek? 

Ce constat posé, que veut faire le PTB à Molenbeek, sachant que ce n'est pas là qu'on trouve les Belges aisés ? Il promet de faire contribuer davantage les gros promoteurs immobiliers, et les spéculateurs, en augmentant les charges urbanistiques. Il veut aussi revoir la contribuation aux finances communales de multinationales comme KBC, Carrefour, Aldi. 

Les promoteurs sont dans le viseur du PTB, eux que le parti accuse de faire flamber les prix. Voici ce que le PTB compte faire :

  • Appliquer une taxe progressive pour la construction, la rénovation de bâtiments dans le but de faire payer davantage les promoteurs et moins les petits propriétaires.
  • Rendre le précompte immobilier progressif. Ainsi, les additionnels communaux toucheront davantage les épaules les plus solides, en faisant contribuer les multi-bailleurs et les grandes entreprises.

Autre mesure préconisée par le PTB : demander aux bourgmestre et échevins de faire un effort. Comment ? En rétrocédant, au profit d’un fonds social pour le personnel, les rémunérations complètes des mandats pour lesquels ils ont été désignés par un pouvoir communal ou régional.

Exemple concret : certains échevins ont des mandats rémunérés dans des intercommunales et touchent jusqu’à 20.000 euros en plus de leur salaire d’échevin. Ça, pour le PTB, c'est inacceptable et ça doit être versé dans le Fonds social.

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