Accueil Actu Belgique Politique

Panneaux photovoltaïques: les décrochages d'onduleur doivent être compensés

L'organisation de consommateurs Testachats demande, via une lettre envoyée au ministre Henry, aux autorités wallonnes de se pencher sérieusement sur la problématique des décrochages d'onduleur de panneaux photovoltaïques. Testachats souhaite concrètement que des mesures préventives soient prises pour éviter les décrochages, que des délais formels soient introduits pour les interventions nécessaires, et que des indemnités soient prévues, comme c'est le cas en Flandre, indique-t-elle dans un communiqué mercredi.

L'onduleur permet de convertir le courant continu issu du photovoltaïque en courant alternatif identique à celui du réseau. Le décrochage, qui amène donc une déconnexion de la production des panneaux au réseau, est souvent dû à une surtension. "Cela peut se produire par exemple lorsque trop d'installations injectent simultanément de l'électricité sur le réseau alors que les prélèvements sont faibles", précise Testachats.

Actuellement, les gestionnaires de réseau n'interviennent qu'après le décrochage, lorsque les propriétaires ont déjà perdu une partie de leur production. En outre, aucun délai d'intervention n'est spécifié et aucune indemnité n'est prévue pour les propriétaires d'installations.

Testachats demande dès lors que les gestionnaires surveillent le réseau en temps réel pour prévenir les risques de décrochage et agir sur le réseau "avant que les problèmes ne surgissent". L'idéal serait également que les futurs propriétaires puissent s'adresser à la GRD "afin de savoir si le réseau supportera leur installation, et si pas, quand cela sera le cas". L'organisation demande enfin "que des délais stricts soient prévus en cas d'intervention suite à un décrochage et que les propriétaires soient indemnisés pour la perte de production".

"Si l'on veut encourager les consommateurs à investir dans le photovoltaïque - ce qui est absolument nécessaire - il faut que ceux-ci puissent compter sur un cadre stable, or cela n'est pas le cas actuellement. Il faut que cela change", conclut la porte-parole de Testachats, Julie Frère.

À lire aussi

Sélectionné pour vous