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Le bourgmestre de la commune côtière de Middelkerke a créé la polémique sur une chaine de télévision flamande en estimant que la malpropreté sur les plages provenaient de la "marginalité".
Mercredi, lors de son passage dans l’émission Terzake diffusée sur la VRT le bourgmestre de Middelkerke Jean-Marie Dedecker a exprimé sans détour ses préoccupations au sujet de la situation dans plusieurs plages de la mer du Nord. Pour rappel, certaines avaient été laissées dans un état lamentable après la journée la plus chaude de l’année, lundi dernier.
Il n’a pas hésité à pointer du doigt un problème de mentalité chez certains visiteurs qui affluent vers la côte en période de canicule. "Beaucoup de personnes viennent également de cultures où nos biens communs ne sont pas respectés. Elles considèrent que la plage d’Ostende, ou nos autres plages, sont similaires à celles de Mogadiscio ou de Dakar. Cela ne va pas", a-t-il déclaré, en appelant à des mesures plus sévères.
Il a ajouté : "C’est la marginalité qui débarque. C’est une canette de Molenbeek qui est jetée sur la plage. Il faut oser le dire. Les touristes d’un jour ont une mentalité différente. Ils n’ont pas de résidence secondaire".
Ces propos ont provoqué un vif débat sur les réseaux sociaux et au sein de la classe politique flamande. "Tout à fait inacceptable", a réagi Benjamin Dalle, ministre flamand sortant des Affaires bruxelloises, sur Bruzz. "Associer la marginalité à Molenbeek est faux. De nombreuses personnes y sont respectueuses", a-t-il ajouté, lui qui a vécu dans cette commune pendant dix ans.
