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La police va bientôt se retrouver sans chef pendant plusieurs mois: la ministre de l’Intérieur est-elle inquiète?

Annelies Verlinden, la ministre de l’Intérieur, était l’invitée de Bel RTL matin. Au micro d’Antonio Solimando, elle a commenté le remplacement du chef de la police qui quittera ses fonctions dans un mois.

Dans un mois, donc le chef de la police, le commissaire général Marc De Mesmaeker, va partir de la police. La ministre de l’Intérieur s’inquiète-t-elle de ne pas savoir qui va le remplacer?

Annelies Verlinden rappelle d’abord qu’un chef ad interim va être nommé. Elle estime "qu’on est à un moment clé pour la police fédérale, la police intégrée. On doit vraiment bien réfléchir sur la mission du commissaire général. J’ai toujours eu un bon contact avec monsieur De Mesmaeker, mais il faut vraiment réfléchir parce qu’il y a des défis majeurs, comme le numérique, le recrutement, l’investissement des budgets dans la police. On veut maintenant développer cette mission pour nommer un chef définitif dans les mois à venir"

Cela pourrait durer 6 mois la procédure, cela veut dire que pendant 6 mois, 14.000 policiers n’auront pas un vrai chef. Durant 6 mois, la police sera sans chef, sans numéro 1 et sans numéro 2?  (Ndlr : il avait été sanctionné dans la foulée de l’affaire Chovanec )

"La police, c’est une grande organisation avec beaucoup de passion et de talents. Je ne crois que pas que cette période de 6 mois sera vraiment un problème. Comme on sait que ce chef va avoir cette responsabilité durant 5 ans, c’est bien de prendre le temps maintenant de réfléchir à cette mission", pointe la ministre.

On sait depuis décembre que le commissaire actuel va s’en aller. Pourquoi a-t-on tardé et pourquoi la procédure n’est pas encore lancée ?

"Dès l’annonce du départ du chef actuel, on a commencé les discussions, on a consulté beaucoup d’acteurs au sein de l’organisation mais également à l’extérieur. Maintenant, on a pris la décision de travailler avec un chef ad interim et on va nommer le chef définitif le plus vite possible", souligne Annelies Verlinden. 

Ce n’est pas un blocage politique ?

"Non, ce n’est pas un blocage, je peux le confirmer", réagit la ministre. Un francophone ou un néerlandophone ? "Dans notre pays, on doit tenir compte de l’équilibre des langues. Mais, ce n’est pas encore déterminé. On va choisir le meilleur candidat, parce que les policiers le méritent".


 

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