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La FUGEA demande des actes forts au gouvernement wallon pour faire face à la crise

La Fédération Unie de Groupements d'Éleveurs et d'Agriculteurs (FUGEA) a pressé mercredi le gouvernement wallon de prendre des engagements rapides afin de soutenir les éleveurs qui doivent faire face à la crise engendrée par la fièvre catarrhale ovine (FCO), indique-t-elle dans un communiqué.

Quelque 2.300 foyers au minimum ont déjà été recensés en Belgique depuis le début de l'épidémie et les dégâts sont "très importants. Si les ovins sont particulièrement affectés, les caprins et bovins ne sont pas épargnés non plus par la maladie de la langue bleue, l'autre nom de la fièvre catarrhale ovine, constate la FUGEA.

"Depuis plus d'un mois, les élevages de ruminants wallons sont touchés par l'épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO) et traversent une crise comme nous n'en avons plus connu depuis des années", souligne la Fédération.

On a ainsi dénombré sur les mois de juillet et août 14.000 ovins adultes morts de plus qu'en 2023, ce qui représente une perte de 3,3 millions d'euros, évalue la Fédération. Et l'augmentation de la mortalité dans les cheptels n'est que la partie visible de l'iceberg, poursuit la FUGEA. La maladie induit en effet une diminution de la production laitière, des avortements ou encore une baisse de la fertilité.

"Des pertes lourdes qui menacent la pérennité des fermes et de l'ensemble de la filière", constate la FUGEA qui demande dès lors au gouvernement wallon "des actes forts". Elle plaide ainsi pour une prise en charge des vaccins, médicaments et tests de dépistage, des indemnisations ciblées pour prendre en charge les différentes pertes économiques ainsi qu'une adaptation des règles de la PAC wallonne pour les élevages ovins.

La FUGEA demande aussi une clarification quant aux responsabilités des autorités et structures compétentes, qui n'ont ni anticipé cette crise, selon ses termes, ni fourni des solutions aux éleveurs.

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