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Bagdad et Washington sont parvenus à une entente concernant un calendrier de "retrait" des troupes de la coalition internationale antijihadiste stationnées en Irak, a indiqué dimanche le ministre de la Défense irakien, précisant que l'accord devait encore être signé.
Les Etats-Unis déploient environ 2.500 militaires en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition internationale créée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste Etat islamique (EI). L'alliance comprend des effectifs de plusieurs autres pays, notamment la France ou la Grande-Bretagne.
Bagdad réclame une "fin de mission" de la coalition et le "retrait" des conseillers étrangers, et compte remplacer ce dispositif en consolidant les partenariats bilatéraux dans le domaine militaire, notamment avec les Etats-Unis.
"L'accord" trouvé avec les Etats-Unis prévoit un "retrait" des effectifs de la coalition "en deux étapes", a assuré le ministre de la Défense Thabet al-Abbassi, dans un entretien diffusé dimanche par la télévision panarabe Al-Hadath.
La "première phase", qui aurait dû débuter ce septembre, devrait se poursuivre jusqu'à septembre 2025 et concernerait le personnel de la coalition stationné sur des bases militaires irakiennes à Bagdad et ailleurs en Irak fédéral, notamment la base d'Aïn al-Assad.
"La deuxième phase, entre septembre 2025 et septembre 2026, concerne le Kurdistan" autonome, dans le nord de l'Irak, a-t-il ajouté.
L'Irak a proclamé sa "victoire" contre l'EI fin 2017. Pour justifier le retrait de la coalition, Bagdad assure que ses forces de sécurité sont désormais capables de mener seules la bataille contre l'EI, estimant que le groupe jihdiste est désormais affaibli et ne représente plus la même menace qu'auparavant.