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Imam au Parlement bruxellois: l'élu à l'initiative de l'invitation réclame... 2 milliards d'euros de dédommagement à la Ville de Bruxelles

En février dernier, une vidéo commence à circuler sur le web : on y voit un imam en train de réciter une sourate du courant à la tribune du Parlement bruxellois. Très vite, les réactions fusent, notamment des partis de droite comme le MR, ou Théo Francken de la N-VA. Ces derniers s'offusquent de cette scène, un peu étonnante.

Rachid Madrane, président de l'assemblée bruxelloise, avait lui aussi réagit après la polémique, expliquant que le Parlement était "le temps de la démocratie" et que la religion n'y avait pas sa place. 

Depuis, l'imam en question, Muhammad Ansar Butt, s'était excusé : "La Belgique et sa capitale Bruxelles ont leurs propres règles et traditions parlementaires qui doivent être intégralement respectées. Par la présente, je tiens donc à présenter mes plus sincères excuses à l’institution du Parlement de la région de Bruxelles-Capitale, et à travers elle, à toute personne qui a pu se sentir offensée, si ma contribution a pu être comprise comme une atteinte à tous ses principes." 

Il réclame 2 milliards d'euros 

Mohammad Nasir (PS), le député à l’origine de l’invitation, réclame désormais 2 milliards d’euros à la Ville de Bruxelles, jugeant être victime d’un préjudice moral. Le conseiller communal à la Ville de Bruxelles justifie cette demande de cette façon : "Incapable de travailler, mon salaire antérieur de 3.500 euros par mois me manque cruellement, au point de devoir emprunter de l’argent à mes amis pour subvenir à mes besoins. Il est évident que l’altération de ma santé mentale et émotionnelle résulte directement de votre comportement envers moi", a-t-il écrit dans une lettre adressée à l’ensemble du conseil communal.

Il dénonce le comportement de certains de ses collègues et de la pression exercée sur lui dans la rédaction d'une lettre d’excuses. Mais aussi, pour la suppression des photos et vidéos de la visite disponibles sur les réseaux sociaux. Il pointe également le rôle "malhonnête" des médias "exposant l’imam de manière maximale négative tout en cachant la présence de l’évêque au Parlement bruxellois".

Il conclut : "Si je n’obtiens pas de réponse à mes questions avant dimanche soir, je ferai de cet email une partie de ma plainte, exigeant une compensation de 2 milliards d’euros de la part du conseil communal de Bruxelles pour le trouble mental et émotionnel causé par ces montagnes de mensonges, et votre comportement négatif envers moi". 

 

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