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"Exfiltrer" les drogués du centre-ville: à Liège, on veut faire comme à Barcelone ou au Portugal

Le bourgmestre PS de Liège, Willy Demeyer, était l'invité de 7H50 sur Bel RTL. Il a répondu aux questions de Martin Buxant, notamment en ce qui concerne l'insécurité et les problèmes de drogue dans sa ville. Le bourgmestre socialiste annonce avoir demandé une "grande réunion nationale" avec un plan précis d'exfiltration. Explication.

Ce mercredi matin, c'est Willy Demeyer qui était l'invité de 7h50 sur bel RTL Matin. Le bourgmestre de Liège a répondu aux questions de Martin Buxant, en direct de La Ville Balat à Namur, où nos équipes se trouvent dans le cadre des "48h des bourgmestres". 

Le mayeur socialiste s'est exprimé sur les problèmes d'insécurité et de drogue qui continuent de régner dans sa ville. Alors que beaucoup de témoignages affluent en ce sens, Willy Demeyer assure avoir pris les choses en main. "J’ai fait ce qui est de la capacité, de la possibilité des bourgmestres, car pour l’instant, les métropoles européennes sont malheureusement assaillies par des mafias de la drogue", confie-t-il.

Il souligne en effet que ces problèmes n'existent pas qu'à Liège, mais aussi "ailleurs, en Belgique, en Europe." Et ils amènent désormais, à Liège, une "nouvelle drogue, qui est la cocaïne", déplore Willy Demeyer. "Elle pose beaucoup plus de problèmes puisqu'il faut en prendre plus souvent. Et ça rend les gens plus agités."

Sortir les "drogués" des villes

Pour répondre à cela, le bourgmestre de Liège annonce avoir interpellé le formateur du gouvernement, Bart de Wever. "J'ai envoyé une lettre en demandant qu'on fasse pour les autres villes, comme on a fait pour le port d'Anvers, une grande réunion nationale pour établir un plan. (...) Oui, c'est nouveau."

Willy Demeyer demande "qu'on renforce la police judiciaire fédérale pour attaquer les mafias à la tête. Et qu'on ouvre à côté des villes, des centres dans lesquels ces personnes sont amenées." C'est quelque chose qui, selon lui, se fait déjà du côté de Barcelone, au Portugal, mais aussi aux Pays-Bas. "On soigne les personnes là-bas, elles dorment là-bas, etc. On les exfiltre des centres-villes et on les prend en charge d'une manière sociale, mais aussi d'une manière un peu coercitive."

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