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Le PTB bombe le torse depuis le résultat des élections. Ce lundi, Raoul Hedebouw a profité de sa journée pour célébrer ses succès sur plusieurs fronts, mais aussi pour revenir sur les déclarations de Paul Magnette.
Le nombre de parlementaires a été doublé en Europe et en Flandre, et la progression en Région bruxelloise est nette. Le parti de Raoul Hedebouw se place ainsi comme le quatrième parti national en nombre de voix. Il faudra donc négocier, mais pas à n'importe quel prix.
Les ténors du PTB se sont toutefois désolés de la campagne menée notamment par le PS et Ecolo à leur encontre. "Cela fait neuf mois que nous tendons la main, mais les socialistes et écologistes ont fermé la porte. La séquence du couillon, ce n'était pas un simple mot", analyse Raoul Hedebouw, en référence aux propos tenus par le président du PS Paul Magnette au sujet du groupe communiste:
Il continue en ajoutant: "Le PS n'a pas mis un seul point de gauche en avant. Ils ont refusé nos propositions sur la taxe des millionnaires, la pension à 65 ans… Cela a favorisé le vote utile pour les Engagés", ajoute-t-il. "Or, on sait très bien : un groupe qui se dit ni de gauche, ni de droite, c'est souvent ni de gauche, on le voit avec Macron en France aujourd'hui".
Une alliance avec le MR ou la N-VA s'annonce ainsi "plus qu'improbable", confie-t-il. "Cela ne sera pas évident de faire des accords". S'il estime que "tout est possible à Bruxelles", il rappelle que "le MR a la main", rendant toute discussion "plus complexe".