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Rendre le train gratuit pour les moins de 26 ans, mais aussi les personnes âgées et les personnes handicapées, c'est la proposition d'Ecolo pour les élections prochaines. Jean-Marc Nollet a défendu l'idée dans Face à Buxant ce dimanche.
Pourquoi cette gratuité est-elle si importante pour les écologistes ? "Les gens qui commencent, par exemple, sur le marché du travail, se posent la question : 'tiens, est ce que je vais acheter une voiture ou est ce que je vais plutôt prendre le train?'. Leur donner un petit soutien pendant les cinq ou six années où ils se lancent, être à côté des jeunes, pour Ecolo, c'est fondamental. On l'a fait sur les TEC, on l'a fait à la STIB. On va le faire pour la SNCB aussi", répond Jean-Marc Nollet à Martin Buxant.
Le programme d'Ecolo précise aussi que les demandeurs d'asile pourront aussi bénéficier de cette gratuité de la SNCB, du TEC et de la STIB: "Ceux-ci se retrouvent en effet dans des centres d'accueils parfois très excentrés de villes ou de centre d'activités, avec de très faibles revenus", justifient les écologistes.
C'est 200 millions environ et le Bureau du Plan va nous dire dans quelques jours exactement le montant
Mais comment financer ce projet ? "C'est budgété, on a envoyé ça au Bureau du Plan", répond le co-président d'Ecolo. "C'est 200 millions environ et le Bureau du Plan va nous dire dans quelques jours exactement le montant. Donc c'est tout à fait faisable. C'est tout à fait finançable", assure Jean-Marc Nollet.
Dans son programme, le parti prévoit de financer cette mesure grâce à "un transfert progressif et partiel des budgets actuellement dévolus à la carte essence et au régime des voitures salaires".
"Qu’est-ce qui a été raté ?"
Martin Buxant pointe toutefois du doigt que la mobilité reste compliquée aujourd'hui, alors que ce sont les écologistes qui sont responsables de cette compétence, tant en Wallonie qu'à Bruxelles. "Qu’est-ce qui a été raté ?", demande Martin Buxant. "L'héritage était très, très lourd", répond sans hésiter Jean-Marc Nollet.
"Il a fallu travailler en trois temps. Le premier temps, c'était de remettre la SNCB sur les rails. Georges Gilkinet l'a fait", continue l'écologiste. "Le deuxième temps, c'était d'investir et le gouvernement fédéral, la Vivaldi, a décidé pour la première fois depuis très longtemps d'un plan d'investissement en dix ans pour la SNCB et Infrabel. On attend des perspectives. Plus de 40 milliards d'euros seront mobilisés dans les dix à l'avenir. Et il reste du travail à faire sur le troisième temps qui est celui de l'accès et notamment notre proposition pour la gratuité", termine le candidat.
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