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Le ministre fédéral de la Mobilité était l'invité de "Rendez-vous". Dans le dossier du Carrefour Léonard, il a révélé combien coûtaient annuellement les embouteillages pour l'ensemble de la Belgique. Un chiffre important.
Georges Gilkinet, vice-Premier ministre et ministre de la Mobilité était invité dans l'émission "Rendez-vous" ce dimanche. Il a notamment été question du dossier "carrefour Léonard" et de l'enfer que vivent les automobilistes depuis plusieurs semaines maintenant. Pour l'écologiste, c'est "un carton rouge" pour la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters, qui a "oublié de mettre le dossier à l'agenda", dit-il.
"On travaille assez bien ensemble depuis le début de la législature. C'est ça le caractère un peu frustrant et paradoxal de la situation, puisqu'on se voit toutes les semaines avec les quatre ministres de la Mobilité. C'est quelque chose que j'ai souhaité. On a fait de beaux projets en matière cycliste, en matière de sécurité routière, en matière de transports en commun. Mais carton rouge à Lydia Peeters, parce que la région flamande a oublié de mettre le dossier sur l'agenda", s'est-il exprimé sur le plateau de Rendez-vous.
Même s'il reconnaît que parfois, certains travaux sont "urgents" à réaliser, il estime que les différents ministres auraient pu davantage anticiper ces travaux. Résultat? Des kilomètres d'embouteillage, presque quotidiennement, pour les automobilistes. "La situation n'est agréable pour personne", renchérit Georges Gilkinet, qui a quand même souhaité communiquer un chiffre vraiment important à ses yeux: "Les embouteillages nous coûtent en Belgique plus de 4 milliards d'euros annuellement."
Comment expliquer ce chiffre? "Il y a des travailleurs derrière leur volant qui sont payés à ne rien faire, à être immobiles. Il y a des capitales immobiles. C'est une évaluation très sérieuse de la FEB. C'est pour ça que depuis quatre ans, j'essaye d'avoir plus de personnes dans les trains, plus de marchandises transportées par train, parce que ça fait du bien à l'environnement, à l'économie et à la mobilité. Mais ici, carton rouge pour le carrefour Léonard. Et certains essayent de pointer la responsabilité des trois ministres écologistes de la Mobilité. Mais c'est la quatrième, en l'occurrence, libérale. Mais je ne veux pas l'accabler parce qu'on a bien travaillé ensemble. Mais en l'occurrence, c'est elle qui est responsable", conclut-il.