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Des photographes professionnels ont protesté jeudi sur la place de l'Albertine, dans le centre de Bruxelles, interpellant les communes contre le "live enrollment". Ce système, encouragé par le gouvernement fédéral, permet aux administrations communales de prendre elles-mêmes, au guichet, les photos d'identité requises. Un manque à gagner pour les photographes, ainsi que pour les cabines automatisées.
En mars dernier, la ministre de l'Intérieur annonçait que près de 400 communes avaient déjà adhéré au projet, une bonne partie d'entre elles ayant déjà reçu le matériel nécessaire. Le but, pour le fédéral, est de lutter contre la fraude à l'identité.
Le secteur de la photographie n'avait pas attendu pour exprimer sa désapprobation. Il a organisé une nouvelle action jeudi, avec également une pétition qui a recueilli plus d'un millier de signatures. "Depuis des années, les photographes respectent les normes internationales pour les photos d'identité, fournissant un service de qualité", s'insurge Caroline Tanghe, présidente de l'association beroepsfotografen.be.
Elle propose une alternative, un système de contrôle digital de la photo, pour éviter les fraudes.