Accueil Actu Belgique Politique

Cocof: une déclaration de rentrée à l'heure des bilans et de la "cocomisation"

Comme ailleurs, c'est déjà l'heure des bilans au sein du collège (l'exécutif) de la Commission communautaire française de Bruxelles, est-il ressorti, vendredi, de la lecture par la ministre-présidente Barbara Trachte (Ecolo) de la déclaration de rentrée de cette institution à la croisée des chemins.

Celle-ci fut au moins autant consacrée à l'esquisse générale des projets mis en place depuis 2019 qu'à ceux qui seront concrétisés au cours des derniers mois de la législature.

"Nous avons, au cours de ces 4 années et quelques mois, renforcé les missions de la CoCoF et préservé ses moyens. Le gouvernement francophone bruxellois a toujours eu comme objectif de ne laisser personne de côté. Depuis 2019, la CoCoF a fait ce qu'elle fait de mieux : être aux côtés des Bruxelloises et des Bruxellois, et de leurs associations. A la crèche, au planning familial, dans les maisons d'accueil, à l'école, au théâtre, sur le terrain de football ou en entreprise de travail adapté : la CoCoF est présente à chaque étape de vie et améliore leur bien-être", a-t-elle dit d'emblée.

Selon Mme Trachte, les Accords du Non-Marchand, permettent de passer des applaudissements du confinement à des avancées concrètes pour tous ses travailleurs… et travailleuses, nombreuses à travers, notamment, des revalorisations salariales et à l'accès gratuit à l'abonnement STIB.

Des moyens importants ont été dégagés grâce à la "CoCoMisation" (ndlr: le transfert de compétences/domaines d'action de la CoCof à la Commission Communautaire commune -, a-telle relevé.

Evoquant tour à tour l'"évanescence" de cette déclaration qui évoque un "réel manque de volonté du collège actuel de faire vivre l'institution au service des habitants francophones (MR), le silence autour de l'impact des coupes budgétaires sur la Cocof et le public qui en dépend socialement (PTB), voire un immobilisme dommageable (Les Engagés), l'opposition n'a nullement partagé la positive attitude de la ministre-présidente.

À la une

Les plus lus