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Bruxelles a son cadastre de l'offre de services et des besoins en matière de handicap

Il manque de places et de structures spécifiques pour l'autisme et la grande dépendance, ressort-il du tout premier cadastre, par-delà les frontières institutionnelles, sur les dispositifs d'aide aux personnes souffrant de handicap à Bruxelles.

Sous l'actuelle législature, les collèges des Commissions Communautaires française (COCOF) et commune (COCOM) s'étaient engagés à établir un cadastre complet de l'offre d'accueil et de services, complétée d'une étude approfondie des besoins des personnes en situation de handicap à Bruxelles, ont rappelé lundi, dans un communiqué, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS), en charge de l'Aide aux personnes atteintes de handicap, à la CoCof, et le ministre bruxellois de la Santé, Alain Maron (Ecolo).

L'étude a été présentée lundi devant une commission conjointe COCOF-COCOM par l'équipe multidisciplinaire constituée par le Brussels Studies Institute et qui regroupe le Centre de droit public et social de l'ULB; le DULBEA , spécialisés dans les questions économiques, ACTE, spécialisé dans les domaines sociaux et de l'autisme et le Kenniscentrum Welzijn, Wonen, Zorg, centre néerlandophone possédant une expertise dans les domaines du bien-être et social, de l'aide au soin et du logement.

Le cadastre qui foisonne d'informations met également en évidence la faible participation des femmes dans les dispositifs, l'émergence d'un besoin criant de reconnaissance du handicap en tant que reconnaissance symbolique de la société.

Il ressort également d'un questionnaire en ligne que les bénéficiaires actuels ou potentiels éprouvent des difficultés à savoir ce à quoi ils ou elles ont droit. Ceux-ci pointent la grande fragmentation des niveaux de pouvoir en la matière à Bruxelles et la mise à disposition d'informations non triées en fonction de leur profil.

Plusieurs catégories de personnes passent à travers les mailles du filet protecteur, entre autres les personnes cérébrolésées, placées parfois très jeunes en maison de repos, et les personnes souffrant d'épilepsie non stabilisée.

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