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Le parquet de Namur a requis jeudi des peines de travail de 120 heures à l'encontre de cinq prévenus impliqués dans des vols de fourgons. Il s'agit des "petites mains" qui démontaient les véhicules avant la revente des pièces.
L'affaire reviendra devant le tribunal correctionnel le 12 septembre au sujet des aspects civils de l'affaire. Le parquet devra en effet déterminer une période infractionnelle précise pour chacun des 11 prévenus afin de permettre aux conseils des parties civiles de dresser leurs réclamations.
Le tribunal correctionnel de Namur avait prononcé le 28 mars jusqu'à cinq ans de prison avec sursis à l'encontre de 11 prévenus impliqués dans une série de vols de fourgons. Les véhicules étaient désossés avant que leurs pièces ne soient revendues.
Quatorze véhicules du même modèle, des Mercedes Sprinter, avaient été dérobés en 2022 dans la région de Namur. L'enquête a démontré que les fourgons étaient stockés et démontés dans un hangar de Harmignies. Les moteurs et pièces étaient ensuite revendus au Maroc.
Les deux prévenus respectivement considérés comme responsables de vols et du recel des véhicules avaient écopé chacun de cinq ans de prison assortis d'un sursis de cinq ans pour ce qui excède la détention préventive déjà effectuée. Un troisième prévenu a été condamné à 40 mois de prison assortis d'un sursis de cinq ans. Des peines de 40 mois, 30 mois et deux ans avec sursis de cinq ans avaient été prononcées contre trois complices.