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Tentative d’enlèvement de Vincent Van Quickenborne: pas assez de preuves pour lier les suspects à l'affaire, selon la justice

Il n'y a pas suffisamment de preuves pour prouver légalement que six Néerlandais étaient liés à la tentative d'enlèvement, il y a deux ans, du ministre de la justice de l'époque, Vincent Van Quickenborne. La tentative d'enlèvement ne figure plus dans le réquisitoire final du ministère public, rapporte mercredi Het Nieuwsblad.

Des enquêteurs ont intercepté en septembre 2022 des informations concrètes sur un plan pour "enlever un ministre à Courtrai", à la demande de criminels néerlandais impliqués dans le milieu de la drogue. Une voiture contenant des armes avait été retrouvée dans le quartier de M. Van Quickenborne.  

Rapidement, quatre Néerlandais ont été interceptés et tout portait à croire qu'ils étaient impliqués dans ce projet d'enlèvement. Deux autres arrestations ont encore suivi.    

Mais le ministère public ne dispose pas de preuve de l'identité des auteurs du plan et ne peut pas démontrer que ces suspects néerlandais ont sciemment participé à une tentative d'enlèvement. Ils ne seront donc poursuivis que pour port d'armes prohibées et appartenance à une organisation criminelle.  

 

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