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Les deux suspects arrêtés jeudi en Belgique dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'un couple belge à Tenerife, en Espagne, nient toute implication dans les faits. L'avocat de l'un des suspects, Me Eddy Cochez, a confirmé l'information diffusée par plusieurs médias vendredi. La chambre du conseil de Bruxelles examinera le 4 juillet leur extradition vers l'Espagne, mais les deux suspects s'y opposeront, a indiqué l'avocat.
Les deux suspects arrêtés en Belgique sont un père et un fils originaires de Mons. Me Cochez défend le père, P.A. (44 ans), un ancien restaurateur.
"Mon client nie toute implication dans les faits et s'opposera à son extradition", confirme Me Cochez. "Il craint de ne pas bénéficier d'un procès équitable en Espagne. Il a l'impression que la justice espagnole veut traiter rapidement cette affaire 'très médiatisée'. Mon client est un indépendant qui travaille dur et sans casier judiciaire, sans antécédents juridiques. Il est très étrange qu'une telle personne commette soudainement un double meurtre."
Selon les enquêteurs espagnols, le véhicule de P.A., une Renault Clio, aurait servi à transporter les corps des deux victimes. Ceux-ci ont ensuite été transférés dans un autre véhicule. Or, selon Me Cochez, c'est impossible compte tenu de la petite taille d'une Clio.
Le couple de victimes, Laura Trappeniers (66 ans) et Marc Oblrechts (71 ans), vivait depuis plusieurs années à Tenerife. Ils ont été portés disparus à la fin du mois d'avril. Le 27 avril, le corps gravement mutilé de la femme a été retrouvé dans l'océan Atlantique. Il n'y a toujours aucune trace de son mari.
Les suspects se trouvaient à Tenerife lorsque Laura Trappeniers et Marc Olbrechts ont disparu, mais ils sont rentrés en Belgique le jour même où le corps de la femme a été retrouvé.