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Dominique Pelicot, principal accusé au procès des viols de Mazan, a fait son retour mardi dans le box de la cour criminelle de Vaucluse, qui va étudier les profils psychologiques d'un troisième groupe de ses coaccusés, au nombre de sept cette semaine.
Le président de la cour, Roger Arata, a ouvert cette vingtième journée d'audience de ce procès emblématique de la soumission chimique et des violences sexuelles sans apporter de précisions sur l'état de santé de M. Pelicot, 71 ans, qui avait été dispensé pour la journée de lundi pour raison médicale.
Il souffre de quelques "douleurs causées par l'enlèvement de la sonde" puis sa remise, a indiqué à l'AFP son avocate, Me Béatrice Zavarro, précisant qu'un nouveau rendez-vous médical était prévu "prochainement".
Le procès, débuté le 2 septembre et prévu pour durer jusqu'au 20 décembre, avait déjà été suspendu deux journées mi-septembre en raison de l'absence de M. Pelicot, souffrant de soucis intestinaux.
Après avoir entendu les enquêteurs de personnalité lundi, la cour a poursuivi l'étude du troisième groupe de sept accusés mardi par les auditions des experts psychologues. Puis ce sera au tour des experts psychiatres mercredi.
Parmi ces sept hommes qui devraient être interrogés à la barre jeudi figure notamment le cas de Jérôme V., 46 ans, ancien employé dans un magasin d'alimentation, venu à six reprises en 2020 agresser sexuellement Gisèle Pelicot au domicile conjugal du couple à Mazan (Vaucluse), dans le sud-est de la France.