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Vendredi matin, vers 8h30, la police pourra expulser les occupants du bâtiment UFO de l'Université de Gand (UGent). Le délai légal de douze heures fixé par la cour d'appel aura alors expiré. Un avis a été affiché par un huissier et les militants ont été officiellement informés de l'arrêt jeudi soir, ont rapporté les activistes à l'agence Belga.
On ne sait toutefois pas encore s'ils auront quitté le bâtiment dans la matinée. Le recteur Rik Van de Walle a rencontré les militants à deux reprises et l'université a renforcé sa politique en matière de droits de l'homme. Mais les activistes appellent à un boycott total d'Israël et demandent davantage d'efforts en faveur du développement durable.
L'UGent affirme avoir bien réagi et ne veut plus tolérer l'occupation. Elle s'est alors tournée vers la cour d'appel de Gand qui a déclaré fondée la demande d'expulsion des manifestants pro-palestiniens.
L'instance d'appel a reconnu que la manifestation était initialement pacifique, mais affirme que la situation a changé par la suite. Selon l'arrêt, l'occupation pose de "sérieux risques de sécurité". La cour cite notamment l'instabilité de la structure érigée au moyen de palettes en bois, le risque d'incendie causé par la dégradation de l'installation électrique, mais aussi le vandalisme, les vols et les comportements sexuels transgressifs.