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Un chauffeur de bus a été victime d'une agression physique, samedi soir à Waterloo, sur la ligne 365 entre Charleroi et Bruxelles, a-t-on appris de source syndicale et auprès de la police locale. Un arrêt de travail a été décidé lundi matin dans l'attente des résultats d'une réunion avec la direction de la société Keolis, qui assure la liaison pour le compte du TEC.
Les faits sont survenus samedi vers 18h00, au niveau de l'arrêt de bus du Petit Paris, dans le centre waterlootois.
Un homme de 32 ans, domicilié à Genappe, est monté à bord d'un bus de la société Keolis qui assure le transport de voyageurs pour le compte du TEC. Alors qu'il installait ses enfants, l'intéressé a été apostrophé par le conducteur du véhicule et une altercation s'en est suivie.
"Le client n'avait pas oblitéré ou ne disposait pas de titre de transport valable. Le chauffeur lui a précisé que le transport n'était pas gratuit. L'homme l'a alors frappé au visage", a expliqué lundi matin un permanent syndical de la FGTB UBT.
La police de Waterloo confirme être intervenue et avoir dressé un procès-verbal pour coups et blessures.
Le chauffeur victime de l'agression est un habitant de Villers-la-Ville âgé de 54 ans. Il présente un hématome au niveau de l'œil et se trouve en incapacité de travail pour une durée initiale de sept jours.
Par solidarité envers leur collègue, les chauffeurs des dépôts Keolis à Genappe, Braine-l'Alleud et Nivelles ont convenu d'interrompre le travail dans l'attente des résultats d'une réunion qui doit se tenir lundi matin vers 10h00 avec la direction de l'entreprise.
Les représentants syndicaux dénoncent également l'agression verbale dont a été victime une conductrice, il y a une dizaine de jours, à Braine-le-Comte.