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Un homme qui avait initialement été condamné par défaut pour avoir commis le viol d'une personne vulnérable a été acquitté mercredi par le tribunal correctionnel de Liège. Ce prévenu avait entretenu des relations sexuelles avec sa voisine. La dame avait affirmé que le prévenu avait profité de son ivresse pour lui imposer les faits. Mais le tribunal n'a pu écarter la thèse d'une relation consentie.
Les faits s'étaient déroulés à Saint-Nicolas (Liège) le 4 octobre 2017. Initialement, la victime avait dénoncé une scène lors de laquelle le prévenu s'était imposé chez elle avant de profiter de son état d'ivresse, de la déshabiller et de lui imposer des relations sexuelles. La dame avait affirmé n'avoir pas été en capacité de s'opposer à ces relations en raison de son alcoolémie.
Lors de l'enquête, le prévenu avait d'abord nié les faits. Puis, confondu par la présence de son matériel génétique sur la victime, il avait soutenu la thèse d'une relation consentie. Mais il n'avait pas comparu lors d'une première audience et il avait écopé d'une peine de 3 ans de prison ferme.
Après avoir formé opposition, le prévenu s'était expliqué devant le tribunal. Il avait exposé avoir entretenu une relation sexuelle souhaitée par la victime. Mais la dame avait voulu cacher cette relation à son mari. Confondue par ce dernier, elle avait alors conseillé au prévenu de nier toute relation sexuelle. C'est sous la pression et l'influence de son mari qu'elle avait déposé plainte, avait affirmé le prévenu.
Le tribunal n'a pu écarter la thèse des relations consenties et a finalement acquitté le prévenu.