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Attentats à Bruxelles: 5 ans après, la Belgique rend hommage aux victimes

Nous sommes aujourd'hui le 22 mars 2021. La Belgique commémore les 5 ans des attentats terroristes qui ont touché Bruxelles en 2016. 32 personnes y ont perdu la vie, 340 ont été blessées. Une commémoration à suivre en direct sur RTL TVI dès 11h50.

La Belgique rend lundi un hommage national aux victimes des attentats jihadistes du 22 mars 2016, une date qui reste gravée dans les mémoires cinq ans après comme celle des pires attaques subies par le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.

Un moment de silence et de recueillement

"Aline, Patricia, Léopold, Gilles, Johanna, Loubna...". Un hommage national a été rendu lundi aux 32 morts des attentats jihadistes du 22 mars 2016 à Bruxelles, lors de cérémonies en petit comité organisées sur les lieux des attaques, à l'aéroport de Zaventem et dans une station de métro du quartier européen.

Lundi, à 07H58 puis 09H11, à l'heure où les explosions se sont produites à l'aéroport de Zaventem et au métro Maelbeek, "un moment de silence et de recueillement" a été observé sur place.

En raison de la pandémie, il a eu lieu en petit comité, en présence du roi des Belges Philippe et de la reine Mathilde, accompagnés du Premier ministre Alexander De Croo et de son épouse.

La cérémonie de commémoration se poursuit ensuite au monument aux victimes d'actes terroristes, situé rue de la Loi à Bruxelles. Ce moment a été jalonné de discours, d'une représentation artistique, de témoignages et d'un hommage aux victimes qui ont péri, perdu un proche ou ont été blessées lors d'actes terroristes en Belgique ou à l'étranger. Les victimes qui ne pouvaient pas être présentes physiquement lors de la cérémonie en raison des mesures sanitaires ont été représentées de manière symbolique. Des visages ont été représentés sur le monument. 



Discours et témoignages de blessés ou de proches de personnes tuées ont été prononcés lors d'une cérémonie télévisée organisée à côté des institutions européennes, là où a été érigé un monument dédié aux victimes d'actes terroristes. Caroline Choplin a livré un témoignage poignant. Le 22 mars 2016, elle se trouvait à la station Maelbeek quand une bombe a explosé dans la rame de métro. 

Le 22 mars 2016, une double attaque suicide, à l'aéroport international de Bruxelles puis dans une station de métro du quartier européen, fait 32 morts et plus de 340 blessés, des actes revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI).

Quatre jours plus tôt, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos ayant frappé Paris le 13 novembre 2015 (130 morts), a été arrêté à Bruxelles après quatre mois de cavale. D'après les enquêteurs, son interpellation a vraisemblablement accéléré le passage à l'acte des autres membres de cette cellule jihadiste repliés en Belgique, qui se sentaient traqués par la police.

Vous pourrez suivre les commémorations en direct sur RTL TVI dès 11h50.

Ces attentats ont mis tous nos services d'urgence et de surveillance en alerte. Ils ont fait grimper le niveau de la menace terroriste au degré maximal. Où en est-on aujourd'hui? Frédéric Van Leeuw, le procureur fédéral, nous éclairait ce dimanche dans le RTL INFO 19h. 

On ne s'attend plus à des organisations de grande ampleur.

"En 2018, on a été le premier pays européen à descendre notre niveau de menace. On est descendu au niveau 2. Il y a des progrès. On ne s'attend plus à des organisations de grande ampleur. Je crois qu'on est à même de les détecter. D'autres états européens échangent également un peu plus les informations aujourd'hui. C'est vraiment important", a éclairé le procureur.

Frédéric Van Leeuw a également expliqué qu'une attention particulière est portée aux personnes qui se radicalisent de manière isolée, "pas uniquement dans la sphère religieuse". "Nous y sommes très attentifs d'autant plus que pas mal de gens ont été isolés pendant ces lockdown (confinement ndlr) et pendant cette année compliquée. Ils sont fragiles et peuvent alors être frappés par cette propagande qui les touche directement via leur smartphone. Et ça c'est vraiment un défi important", a-t-il insisté. 

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