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Arthur n'est ni en stage de sport, ni en vacances à la mer. En ce moment, il s'active pour remettre sa classe en état après les inondations. Cet élève de l’école spécialisée Andréa Jadoulle d'Angleur a embarqué ses parents pour aider au nettoyage de l'établissement.
"Des livres, les pc, des tablettes ont été inondés", décrit le petit Arthur qui a déjà nettoyé "la classe de madame Alisson", "cassé une armoire" avec sa sœur car elle était "en train de pourrir" et nettoyé une autre classe avec l'aide de "maman et papa". "On a tout sorti des classes, on a passé le karcher sur les radiateurs, les murs, les tuyaux, les sols pour enlever la boue. On a nettoyé les 50 vélos, on a repris tous les casques à la maison pour les nettoyer un par un à la main. On a tout repris et nettoyé à la maison".
Le papa rappelle la devise de la famille. "Nous, c'est entraide et fraternité. Il faut toujours aider, sans attendre de l'être en retour", dit-il.
Le travail est immense
La rentrée n’est pas encore garantie partout pour le premier septembre prochain dans les écoles sévèrement touchées par les inondations de la mi-juillet. Les dégâts sont énormes. En province de Liège, 40 écoles (qui vont de la maternelle au supérieur en passant par le secondaire et le spécialisé) ont été sinistrées à différents degrés. Il y a des chaudières à remplacer ou du mobilier, des jeux, des bibliothèques. Des machines-outils dans les ateliers de l’enseignement qualifiant ont été détruites. Il faut aussi les remplacer.
Après le passage des experts en stabilité, l’heure est toujours au déblaiement et au nettoyage.