Chaque année, avant le 1er novembre, Caroline se rend sur la tombe de son frère. Un moment de recueillement important, qui ne sera plus possible à l'avenir. Début d’année, la quinquagénaire oublie de renouveler la concession. Lorsqu’elle s’y rend il y a quelques jours sur place, la tombe a disparu. "Je veux témoigner pour que cela ne se reproduise pas". Elle se confie anonymement avec Caroline comme prénom d’emprunt.
La Toussaint est là et avec elle, l’envie de prendre soin des sépultures de nos proches. Pour ce faire, deux solutions existent : l’entretenir vous-même ou faire appel à une entreprise.
Perdre un proche engendre des frais considérables, entre 3 000 et 6 000 euros, selon des funérariums et des assureurs. Ces coûts varient en fonction des services choisis, allant du transport du corps, à la cérémonie, jusqu'à l'inhumation ou la crémation. Un cercueil, une concession ou un caveau peuvent aussi peser sur la facture finale.
À l'approche de la Toussaint, les fleuristes constatent une baisse des ventes de fleurs pour honorer les défunts. Les raisons de ce déclin se situent entre le changement de calendrier scolaire et l'évolution des pratiques.
La première semaine des vacances de Toussaint débute pour les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais quel est le terme approprié ? Depuis 2013, un décret préconise l'appellation "vacances d'automne", dans une démarche de laïcisation. Cependant, cette règle n'est pas obligatoire, et de nombreuses écoles continuent d'utiliser les deux termes.