Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, orchestrées par le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, se tiennent ce jeudi dans l'espoir d'une trêve dans la bande de Gaza.
Mohammed Abou al-Qoumssan n'a quitté sa maison que quelques instants. Le temps d'aller déclarer ses jumeaux nés trois jours plus tôt à l'état-civil de Gaza. Une fois les certificats imprimés, il a reçu un appel: "ta maison a été bombardée".
Un responsable de l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué qu'une frappe israélienne a tué dix membres d'une même famille, à l'est de la ville, ne laissant qu'une survivante, une petite fille âgée de trois mois.
Le porte-parole de la branche armée du Hamas a annoncé lundi que ses combattants avaient "tué un otage" et "blessé deux otages femmes" dans "deux incidents séparés" dans la bande de Gaza, où 111 Israéliens sont toujours retenus, dont 39 sont morts, selon l'armée israélienne.
L'armée israélienne a déclaré samedi avoir éliminé "au moins 19 terroristes du Hamas et du Djihad islamique" lors d'un raid sur une école de Gaza. L'établissement abritait des déplacés. L'attaque a provoqué la mort de 93 Palestiniens, selon la Défense civile du territoire.
La Rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens, l'Italienne Francesca Albanese, a accusé samedi Israël de "génocide" des Palestiniens après une frappe sur une école de Gaza, qui a fait 93 morts, selon la Défense civile du territoire palestinien.
Une frappe sur une école a fait plusieurs dizaines de morts à Gaza. La Défense civile fait état d'un nouveau bilan revu à la hausse: au moins 93 morts, avec des dizaines de blessés supplémentaires.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme est "choqué" par les propos du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich (extrême-droite) sur la famine à Gaza, a indiqué vendredi son porte-parole.
La Maison Blanche s'est dite "confiante" lundi dans la possibilité d'éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah après un fort regain de tensions dans la région à la suite de l'attaque ayant tué 12 jeunes sur le Golan annexé samedi.
Plus de 180.000 personnes ont été déplacées en quatre jours de combats autour de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza, a indiqué vendredi l'ONU, après une opération de l'armée israélienne pour y extraire des corps de captifs.