Le président déchu refuse d'être interrogé sur sa tentative manquée d'imposer la loi martiale le 3 décembre, qui a plongé la Corée du Sud dans une grave crise politique et lui vaut d'être sous le coup d'une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort.
Tokyo surveille la situation politique à Séoul avec "une préoccupation exceptionnelle et sérieuse", a indiqué mercredi le Premier ministre Shigeru Ishiba, après l'instauration puis la levée dans la nuit de la loi martiale par le président sud-coréen Yoon Suk Yeol.