La Cour d'appel de Bruxelles est inquiète. Elle permet de rejuger une affaire qui a été tranchée en première instance, mais, faute de greffiers et de magistrats, elle annonce qu'elle est contrainte de suspendre le jugement de certains contentieux, avec des reports parfois très longs.
Un juge d'instruction anversois vit depuis des mois sous protection policière dans une "safehouse", après de graves menaces de narcotrafiquants, rapporte De Standaard. L'ancien juge Michel Claise considère que si le monde politique n'agit pas pour doter la police et la justice de moyens suffisants, il se rendra pénalement complice de ce qui pourrait arriver aux juges et magistrats menacés.