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"Des conneries", "Sale depuis 100 ans": une triathlète belge flingue l'organisation des JO 2024 après avoir nagé dans la Seine

Jolien Vermeylen, 24ème du triathlon féminin aux JO 2024, n'a pas mâché ses mots après avoir dû nager dans la Seine. Selon elle, l'organisation n'a pas pris en compte les risques pour la santé des participants. 

Jolien Vermeylen était remontée après l'arrivée de son triathlon olympique. Notre compatriote, seulement 24ème à l'arrivée après une chute dans le parcours cycliste, n'était visiblement pas convaincue par la qualité de l'eau de la Seine. Cette dernière ne s'en est pas cachée: elle apprécie moyennement les organisateurs, révélant ne pas garder un souvenir impérissable de son passage par le fleuve parisien.

Interrogée par VTM, Vermeylen a avoué être inquiète. "J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça ne goûte pas le coca-cola ou le sprite, évidemment. En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser", regrette-t-elle même. Selon elle, les organisateurs sont dans une forme de déni quant à la faisabilité d'une épreuve pareille dans la Seine. "La Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. C’est des conneries", peste-t-elle d'ailleurs.

"Un miracle"

Dans cette même interview, la triathlète belge avoue être étonnée que, malgré les pluies d'hier, les derniers contrôles de la qualité de l'eau n'aient pas été jugés négatifs. Elle ne croit donc pas qu'il était normal et raisonnable de plonger dans la Seine ce matin. "Nous avions déjà pensé que le jour de la course, l’eau serait miraculeusement bonne, et regardez… Il a plu cette nuit, donc ça ne peut pas être bon. Mais quand même : un miracle", a détaillé Vermeylen.

Sa théorie est claire: les organisateurs des JO devaient organiser la course. Annuler n'était pas une option. "Si la course n’avait pas eu lieu, ça aurait été une honte pour l’organisation, pour Paris, pour la France. C’était aujourd’hui ou jamais, et ils ne pouvaient pas annuler complètement la course non plus. Maintenant, ils doivent juste espérer qu’il n’y aura pas trop d’athlètes malades. J’ai pris des probiotiques, j’ai bu mon Yakult, je ne pouvais pas faire plus. J’avais l’idée de ne pas boire d’eau, mais oui, c’est raté", a-t-elle regretté en conclusion.

 

 

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