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Partie à l'attaque le dernier jour du Tour de France Femmes, la Néerlandaise Demi Vollering (SD Worx-Protime) a échoué à quatre secondes d'une deuxième victoire consécutive au classement général. Elle a réagi avec beaucoup d'émotion et a également révélé qu'elle a continué à ressentir des douleurs au dos après sa chute.
Vollering a attaqué dimanche dans l'avant-dernière ascension, le Col du Glandon, mais il lui a manqué quatre secondes au sommet de l'Alpe d'Huez pour reprendre le maillot jaune à la Polonaise Katarzyna Niewiadoma. "C'est un sentiment très amer. Perdre pour à peine quatre secondes fait vraiment mal, sachant que j'avais le jaune bien sur les épaules avant cette chute stupide dans la 5e étape. C'est là que j'ai tout perdu", a regretté Vollering .
Cette chute a non seulement eu un impact sur le classement, mais aussi sur son corps. "Sans cette blessure, j'aurais pu remporter la victoire. J'ai éprouvé beaucoup de douleurs dans le bas du dos au cours de l'étape. Je souffrais déjà dans le Glandon et j'ai essayé de m'étirer. Mais cela n'a pas fonctionné. À l'Alpe d'Huez, j'ai livré une bataille acharnée contre moi-même."
Le fait qu'elle n'ait pas reçu le soutien de Pauliena Rooijakkers, sa partenaire d'échappée, dans la vallée vers l'Alpe d'Huez n'a pas choqué Vollering. "Elle ne voulait pas prendre le relais. On se retrouve alors toute seule, face au vent. C'est peut-être ce qui m'a été fatal. Bien sûr, vous commencez à penser: 'Où ai-je perdu ces quatre secondes dans le Tour? J'aurais pu les prendre n'importe où.".
La victoire dans l'étape reine n'a pas pansé la plaie. "Je suis très fière de la façon dont j'ai parcouru cette dernière étape, comme si je n'avais rien à perdre. Mais la douleur de ces quatre secondes prédomine", a insisté Volering.
