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Après une saison à Venise, Antonia Delaere retrouve cinq coéquipières face à l'Italie

Ambiance studieuse à l'entraînement des Belgian Cats samedi à la veille de leur troisième et dernier duel en phase de poules dimanche (14h15) à Tel Aviv contre l'Italie. Bien partie, la Belgique n'a cependant "encore rien en mains" selon Antonia Delaere et doit confirmer face aux Transalpines son statut de leader du groupe B après deux succès sur Israël (108-59) et la République tchèque (84-41).

Antonia Delaere a joué cette saison à Venise et retrouvera cinq de ses ex-coéquipières internationales avec l'Italie. "C'est quand même spécial pour moi. C'est chouette parce qu'on a encore eu des contacts ce matin et c'est gai de s'échanger nos impressions", a avoué l'Anversoise, 28 ans, 158 sélections avec les Belgian Cats, samedi après l'entraînement.

"Elles ont un peu le style des Belgian Cats, mais surtout celui de nos débuts quand on a commencé notre aventure", explique encore l'ailière belge. "C'est une bonne équipe je trouve, et je ne comprends pas trop comment elles ont pu perdre contre la République tchèque (58-61 lors de la première journée, ndlr). "On doit vraiment être prêtes de notre côté parce qu'elles sont jeunes et vont tout donner et je suis sûre que dans deux-trois ans, ce sera une très belle équipe".

La Belgique refuse tout calcul, même si elle a un pied en quart de finale. "On n'a encore rien", rétorque Antonia Delaere. "On a gagné deux matches, l'ambiance est bien, mais on n'a rien en mains. Si on perd contre l'Italie et qu'Israël bat les Tchèques, on n'est même pas premières du groupe. On ne doit pas se mettre à rêver, mais rester les pieds sur terre et je trouve que c'est ce que l'on fait pour le moment", a assuré encore la Belgian Cat qui évoluera la saison prochaine en Espagne dans le club de Salamanque.

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