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A 12 ans seulement, Barry Baltus, un jeune pilote de moto, a déjà un beau palmarès à son actif. Il fait clairement partie, aujourd'hui, des plus grands espoirs de la moto en Belgique. Même la star Valentino Rossi reconnaît son talent. François genette et Pascal Noriega l'ont rencontré ce lundi, en plein entraînement, à Mettet.
Il n’aura 13 ans que dans quelques jours et pourtant, lorsqu’il enfourche sa moto, Barry Baltus fait déjà bien plus que son âge. Originaire de la région de Héron, ce jeune pilote ne cesse d’impressionner, car il possède non seulement un potentiel hors norme mais il est également un travailleur infatigable. "Je me lève le matin, de 6h45 à 8h15, j’ai un cours d’anglais, puis après je vais à l’école, je reviens, je fais mes devoirs et je roule. Parce que c’est bien d’aller faire de la préparation physique, mais le tout c’est quand même rouler", explique Barry à François Gentte pour le RTLinfo 19H.
"Il a la passion de la moto, il ne vit que pour ça"
L’ado mène une vie à 200 à l’heure qui en vaut la peine, car Barry fait déjà partie des meilleurs pilotes internationaux de sa catégorie d’âge. De quoi attirer l’intérêt de grands champions tels que Valentino Rossi. Et l’Italien n’est pas le seul à être impressionné. En Belgique, aussi, le jeune pilote est suivi de près. "Il a la passion de la moto, il ne vit que pour ça. Je le cotoie un petit peu et vraiment, il a un talent qui est là et j’espère vraiment qu’il va y arriver", l’encourage le pilote professionnel Xavier Siméon.
"Il faut quand même réussir à l’école, on ne sait pas ce qui va arriver"
En plus de ces soutiens de prestige, Barry peut compter sur la présence de Jean-Marie. Un papa qui le suit partout et qui veille à ce que son fils garde bien les pieds sur terre. "Il faut quand même réussir à l’école, on ne sait pas ce qui va arriver. Je suis très content, il a toujours dans les 80-85% en tout, c’est bien", commente fièrement le papa.
Avec un tel entourage et une telle envie de progresser, Barry possède les armes pour espérer parvenir à percer au meilleur niveau. Mais il le sait, la route risque malgré tout d’être longue et les virages encore très nombreux.