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C’est en 2020 que l’entraîneur a été diagnostiqué de ce cancer. Entre temps, il a déjà réalisé 25 radiothérapies mais sans prévenir ses joueurs. Seuls sa famille et ses amis étaient au courant. Certains de ses traitements ont pourtant eu lieu pendant des camps d’entraînement de la sélection néerlandaise. "Mes joueurs ne savaient rien. Ils voyaient des rougeurs sur mes joues et pensaient que j’étais en bonne santé. Mais ce n’était bien sûr pas le cas. Je pense que vous ne dites pas cela aux gens avec qui vous travaillez car ça pourrait influencer leurs choix, leurs décisions, alors j’ai pensé qu’ils ne devraient rien savoir", a déclaré Louis Van Gaal, entraîneur des Pays-Bas.
Et pour ce faire, l’entraîneur a donc dû être discret. Il a pu compter sur la collaboration de l’hôpital. "J’ai eu un traitement préférentiel à l’hôpital. J’ai été autorisé à entrer par la porte arrière lorsque je suis allé à un rendez-vous et j’ai été immédiatement mis dans une autre pièce. J’ai été traité à merveille", rajoute-t-il.
Ce cancer ne l’empêchera en tout cas pas de jouer la Coupe du monde au Qatar à la fin de l’année. "Vous ne mourez pas du cancer de la prostate, du moins pas dans 90% des cas. Ce sont généralement d’autres maladies sous-jacentes qui vous tuent", a souligné Louis Van Gaal.
L’entraîneur de 70 ans n’a cependant pas été épargné par le cancer. Sa première épouse est en effet décédée d’un cancer du pancréas.
