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Serena Williams est visiblement remontée. La joueuse américaine, qui a remporté 23 tournois du Grand Chelem dans sa carrière, s'est exprimée sur les sanctions infligées aux joueurs pour des raisons comportementales. Pour cela, elle s'est appuyée sur un exemple concret: le craquage d'Alexander Zverev, qui a frappé la chaise d'un arbitre avant d'être disqualifié dans la foulée il y a quelques jours.
L'Allemand a été condamné à 40.000 dollars d'amende et exclu du tournoi. Une peine jugée totalement insuffisante par l'Américaine, qui estime que les décisions manquent de cohérence. "J'ai déjà été mise en période de probation. Il y a deux poids deux mesures, je serais sans doute en prison si j'avais fait ça, et je ne rigole même pas", a-t-elle déclaré, faisant sans doute référence à une amende de 175.000 dollars reçue à l'époque pour un clash avec un juge de ligne.
"Vous voyez ce problème quand vous voyez d'autres incidents sur le circuit. Plusieurs fois, je me suis déjà dit 'attends, si moi j'avais fait ça...', mais ce n'est pas grave. Au final, je suis qui je suis. Je suis fière de l'impact que j'ai eu sur les gens, de celui que j'ai toujours. Si je n'avais pas la passion que j'avais sur les terrains, je n'en aurais pas pour ce que je fais maintenant. Je ne pense pas que ce soient des craquages, je pense qu'il s'agit d'une passion qui déborde sur ta personnalité", a-t-elle ensuite détaillé à ce sujet.
