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Hamilton et Vettel refusent de boycotter le GP de Belgique pour rendre hommage à Jacob Blake

Selon Lewis Hamilton et Sebastian Vettel le temps du boycoot en Formule 1, comme celui observé mercredi dans beaucoup de ligues américaines afin de protester contre le racisme et la violence policière aux Etats-Unis à la suite de l'affaire Jacob Blake, n'est pas venu.

Les deux multiples champions du monde, très engagés contre le racisme, ont exprimé leur opinion jeudi à la veille des premiers essais du Grand Prix de Belgique, la 7e manche du championnat du monde, prévu dimanche à Spa-Francorchamps.

"Tout d'abord, je trouve incroyable ce que beaucoup de gens aux Etats-Unis font dans leur sport, les organisateurs d'événements, les commentateurs par exemple. Il y a tellement de gens qui se tiennent aux côtés des joueurs et qui poussent vraiment au changement. C'est dommage qu'il ait fallu tout ça pour avoir une réaction" a réagi Lewis Hamilton. "Mais nous ne sommes pas aux États-Unis et je ne sais pas si cela aurait le même poids si je faisais quelque chose ici en Belgique. Je m'unis à eux, pour essayer de faire ce que je peux ici. Je ne sais pas vraiment comment le fait nous ne courions pas - la course aura lieu - servira", a ajouté le sextuple champion du monde et premier noir à être sacré dans la discipline reine de la course automobile.

Des entretiens sur la question avec les responsables de la Formule 1 sont prévus d'ici à dimanche. Vettel, qui est l'un des leaders de l'association des pilotes, a déclaré pour sa part : "cela n'a pas de sens d'aller aussi loin maintenant", a déclaré Vettel. "Les mesures qui ont été prises aux États-Unis, avec certains joueurs qui boycottent ou font la grève et ne vont pas aux matchs, et donc les matchs doivent être reportés, je pense qu'elles sont peut-être plus spécifiques aux États-Unis. Je ne connais pas tous les antécédents, mais je pense que de là où nous sommes, nous semblons assez satisfaits de nos actions et nous voulons continuer à envoyer ce message." "Cela dit, nous savons que cela ne change pas les choses du jour au lendemain et que ce n'est qu'une très, très petite contribution. Mais il faut espérer que tous ceux qui sont à l'écoute et qui voient le projet comprennent le message. Parce que je pense qu'une chose est d'agir en public. Mais le plus important, c'est ce que tout le monde décide, ou comment tout le monde agit et s'y confronte, une fois que les caméras sont éteintes."

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