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(Belga) La 22e Coupe du monde de football s'ouvre ce dimanche (17h00 heure belge) au stade Al-Bayt d'Al-Khor par le match entre le Qatar, pays hôte, et l'Équateur. Cette édition s'annonce déjà comme l'une des plus controversées, si pas la plus controversée, de l'histoire.
Après les polémiques sur, notamment, le choix du pays, les soupçons de corruption, le déplacement du tournoi en hiver, la gestion des droits humains, notamment le traitement réservé aux travailleurs migrants, l'accueil des membres de la communauté LGBT+, l'impact environnemental, l'engament de "faux supporters" et les restrictions sur les ventes d'alcool annoncées à peine deux jours avant le début du tournoi, le ballon s'apprête à rouler sur les pelouses de l'Émirat. L'affiche inaugurale de ce Mondial opposera le Qatar à l'Équateur. Soit la 50e nation mondiale, dont c'est la première participation au tournoi, à la 44e, qui dispute sa quatrième phase finale. Bref, pas vraiment le choc de ce premier tour. Les deux équipes font figure d'outsiders dans un groupe A comprenant aussi les Pays-Bas et le Sénégal, qui s'affrontent lundi. En conférence de presse, les deux entraîneurs se sont renvoyés le statut de favori. "C'est un adversaire difficile. Ils ont une nouvelle génération, des joueurs évoluant Europe, c'est notre premier Mondial", a indiqué Felix Sanchez, le sélectionneur du Qatar, qui pense même que "sur papier nos trois adversaires doivent prendre les trois points contre nous." "L'avantage du Qatar vient du fait qu'il se prépare depuis 12 ans. Ils ont formé un groupe et depuis cinq ou six mois, ils ont joué plusieurs amicaux", a répliqué Gustavo Alfaro, à la tête de l'Équateur, ajoutant que le titre de champion d'Asie avec lequel se présente le Qatar "n'est pas un détail". Les deux équipes peuvent s'imposer dimanche et se mettre à rêver d'une qualification en huitièmes de finale. (Belga)