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Les joueurs auraient été "agressés" par la police: un match de qualification pour le Mondial 2026 provoque de grosses tensions entre deux pays

Avion du retour retardé, joueurs disant avoir été "agressés", contrôles policiers ciblés, déclarations musclées de politiciens... La rencontre de football Pérou-Venezuela (1-1) s'est transformée mercredi en une source de tension entre les deux pays sur fond de course au Mondial, d'immigration et de xénophobie.

"C'est de la séquestration pour se venger de notre équipe qui a joué un match extraordinaire" au Stade national de Lima, "un nouvel acte arbitraire contre les Vénézuéliens": le ministère des Affaires étrangères du Venezuela n'a pas mâché ses mots pour critiquer le gouvernement péruvien.

Finalement, le vol de la sélection vénézuélienne est parti avec quatre heures de retard de Lima mercredi et devait arriver en soirée au Venezuela. Selon la compagnie vénézuélienne Rutaca, il s'agissait d'un "problème administratif en lien avec la fourniture de carburant".

Les autorités aéroportuaires péruviennes ont démenti cette version, arguant de "problèmes techniques qui se produisent dans les aéroports" et réfutant un quelconque "problème de migration ou de l'Etat (péruvien)". 

Cette protestation du ministère des Affaires étrangères est survenu quelques heures après que des joueurs vénézuéliens ont dit avoir été agressés par la police péruvienne chargée de la sécurité du stade.

Les deux nations, des poids légers du football sud-américain, sont des rivaux directs pour la qualification au Mondial-2026 au Mexique, Etats-Unis et Canada. Le Venezuela est le seul pays d'Amérique du sud footballistique (Suriname et Guyana font partie de la Concacaf) à ne s'être jamais qualifié pour les phases finales d'une Coupe du monde. Mais il a étonnamment bien commencé sa campagne (4e sur 10 au classement provisoire).

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