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Les fautes de main, au centre des débats du football mondial, occupent les arbitres belges

La faute de main fait débat chez les spectateurs comme les joueurs qui s'interrogent sur l'interprétation de la règle. À l'occasion du point presse organisé par le département arbitral (PRD) de la fédération belge de football, mercredi, son directeur technique Bertrand Layec a tenu à rappeler la loi qui serait appliquée par les arbitres pendant les playoffs, notamment.

"Il y a faute de main quand il y a un mouvement de la main vers le ballon ou lorsque le défenseur agrandit sa surface corporelle. C'est la loi", a entamé l'ancien arbitre international Bertrand Layec. "Nous, arbitres, devons appliquer la règle en fonction des instructions des instances supérieures", soit le Conseil International du Football (IFAB).

Les fautes de main sont au centre des débats footballistiques récents, comme en témoignent notamment les réactions à l'issue du match de Ligue des Champions entre le Bayern Munich et Manchester City, le 19 avril dernier, au cours duquel deux penaltys ont été signalés pour cette raison.

Mardi, le Conseil du Football de l'UEFA formulait par ailleurs ses premières recommandations depuis sa création, et celles-ci portaient sur l'interprétation de la règle. Si de nombreux acteurs ont récemment donné leur avis sur le sujet, le chef de l'arbitrage belge a tenu à rappeler les bases sur lesquelles se construisaient les décisions arbitrales dans le football professionnel belge.

"Nous sommes obligés d'appliquer les critères que le législateur nous soumet. L'UEFA n'a pas l'autorité de l'IFAB en la matière", a clarifié Bertrand Layec. L'IFAB régit donc les lois du jeu, et dicte des instructions quant à l'interprétation desdites lois. Chaque saison, les arbitres sont informés quant aux évolutions du règlement, d'ailleurs rendues publiques. "Je pense qu'il est plus simple pour l'arbitre de juger aujourd'hui, avec ces critères", a estimé Layec. "Mais il y a toujours place à l'interprétation."

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