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La Pro League s'apprête à proposer un test 'Owner & Director' (propriétaire et dirigeant) à ses membres lors de la prochaine assemblée générale des clubs professionnels, le 5 juin. Les candidats à la reprise et à la gestion d'un club seraient soumis à certaines conditions et demeureraient sous un contrôle annuel de la Commission des licences. L'objectif est d'assurer la gestion durable des clubs, et donc du football belge en général.
La Pro League veut ainsi s'inspirer de la Premier League, l'élite du football anglais, où un tel test existe depuis des années. Celui-ci fait cependant l'objet de critiques en Angleterre, et il n'a pas empêché un fonds saoudien de prendre le contrôle de Newcastle United.
Dans sa version belge, le test rejetterait les personnes qui ont été condamnées à une peine d'emprisonnement effective d'au moins 12 mois ou qui se sont déjà rendues coupables de fraude, de corruption, d'entrave à la justice, de crime de haine ou d'infraction à la loi sur les sociétés. Les faillites multiples, les arrangements de dettes ou d'autres éléments du passé indiquant une gestion douteuse seraient également éliminatoires.
Les administrateurs devraient être approuvés avant d'être nommés, et seraient ensuite soumis à une évaluation de la Commission des licences, chaque année. Les clubs qui outrepasseraient ces critères risqueraient une suspension, laquelle entraînerait des forfaits.
