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Entre Frédéric François et son public, c'est l'amour fou. Cela ne fait pas moins de 50 ans que les fans viennent "se perdre dans ses bras". Pour que le coeur du chanteur puisse dire je t'aime, une grande célébration a eu lieu samedi 12 octobre au Grand Rex, à Paris. Ses amis Dave, Michel Drucker, ou encore Hervé Villard étaient présents.
Un petit passage par chez nos voisins français, avant d'entreprendre une tournée, puisque le chanteur de 69 ans est infatigable. "Une nuit ne suffit pas", dirait-il certainement.
"De là-haut, mon père doit être fier de moi"
Né à Palerme (Sicile), Francesco Barracato choisit le pseudonyme de Frédéric François, inspiré par le double prénom de son compositeur préféré, Chopin. Ces 50 ans de carrière sont aussi une occasion de regarder en arrière.
Celui qui chantait "On s'embrasse, on oublie tout", n'a rien oublié. "Quand je regarde en arrière, je vois Francesco, le petit garçon que j'étais et qui, à onze ans, chantait en public pour la première fois. Je me vois un peu plus tard dans un orchestre de bal avec un premier cachet que j'offre à ma mère, heureux comme tout", raconte Frédéric François marié depuis 49 ans à Monique, elle aussi présente au Grand Rex.
Une longue carrière qui a marqué plus de la moitié de sa vie. "De là-haut, mon père doit être fier de moi", confie le mélodiste à succès qui compte à son actif 350 titres, 85 disques d'or et 40 millions de disques vendus. "Mon père avait un rêve: que je devienne chanteur. Il a tout sacrifié. Le rêve s'est accompli. (...) C'est passé tellement vite, mais je sais que je rends des gens heureux avec mes chansons", ajoute-t-il.
La recette du succès ?
Selon le chanteur belge, rien n'est jamais acquis. "Ma recette est sans doute de m'être toujours adapté aux rythmes du moment. J'ai mis le disco au service de la chanson romantique. Aujourd'hui, je mets de l'électro, de la pop et un peu de rock. Ça me fait progresser..."
Les critiques et la presse intellectuelle qui le snobent, il n'en a que faire: "Je suis fier d'être un chanteur populaire. C'est quoi ce snobisme ? Le plus branché des branchés danse sur la 'Danse des canards'. Je peux comprendre qu'on ne peut pas être la tasse de thé de tout le monde. Il en faut pour tous les goûts."
Le chanteur assume tout, sans langue de bois. "Laisse-moi vivre ma vie", répondrait-il sûrement à ceux qui le critiquent encore aujourd'hui. "On a dit que j'étais un chanteur à minettes. Je suis très fier de l'avoir été. Aujourd'hui, je suis aimé par les mamans, les mamies. C'est merveilleux ! (...) Une chanson populaire se chante encore trente-cinq ans après, et vos enfants la fredonnent", ajoute Frédéric François qui ne déroge jamais aux fêtes de famille.