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Ce vendredi, une chronique de l'émission "Quotidien" s'est offert un bad buzz. Durant son intervention, le journaliste Nicolas Fresco se moque de l'intervention des influenceuses Polska et Tootatis. Ces deux dernières ont manifesté contre la réforme des retraites et ont posté leur engagement en story, avec humour et dérision : "Les formes contre les réformes". Ni une, ni deux, le chroniqueur s'est servi de cette séquence pour faire rire le plateau. Selon le chroniqueur, les deux femmes sont « célèbres pour avoir été recalées en raison de leur décolleté plus profond que le trou de la Sécu », comme on peut le voir dans l’extrait partagé sur le compte Twitter de l’émission. Une remarque qui ne passe pas.
"Une arrogance sexiste"
Polska n'a pas hésité à réagir. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l'influenceuse démonte Yann Barthès et son chroniqueur : "À ton grand âge, tu as 48 ans, tu trouves ça normal qu’on puisse faire en 2023 des chroniques, devant des milliers de téléspectateurs, hypersexistes, hypermisogynes ?", dit-elle, avant d’appuyer, "Au lieu de parler de l’acte en lui-même, vous vous êtes arrêtés à des faux ongles et à un décolleté.".
Sur les réseaux sociaux, l'intervention du journaliste n'a pas eu l'accueil qu'il pensait avoir. De nombreux journalistes et féministes n'ont pas hésité à prendre la défense des deux influenceuses. Par exemple Rokhaya Diallo: "À 19 et 22 ans, Polska et Tootatis s’engagent publiquement contre la réforme des retraites. Pour en parler, Quotidien choisit le ricanement misogyne et classiste."