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Dimanche après-midi, Patrick Fiori était l'invité de Michel Drucker dans Vivement Dimanche. L'artiste de 54 ans a évoqué sa région d'origine : le Haut-Karabakh, et le conflit qui y règne.
Sur le célèbre canapé rouge, il a évoqué les faits avec tristesse : "Ce qu'il se passe là-bas est une tragédie qui ne peut pas laisser indifférent. Et ce n'est pas la première fois qu'on en entend parler. Charles Aznavour m'en parlait déjà", a d'abord lâché le chanteur.
Visiblement ému, il a ensuite révélé sa peine de ne pouvoir y retourner. "J'ai de la famille là-bas. Mes arrière-grands-parents sont enterrés là-bas. Je voulais y amener mes enfants, et je ne pourrai plus, voilà", a-t-il poursuivi.
Il y a été il y a quelques mois et avait été très marqué par sa visite : "Il y a deux ans, j'étais là-bas. J'étais parti avec une délégation française, et il y avait des choses absolument horribles qui s'y passaient. Et ce qui me dérange beaucoup, c'est qu'il faut que les plafonds tombent pour que les gens se regardent. Je suis meurtri", a déclaré Patrick Fiori.
Très attaché à ses origines, l'artiste a ensuite évoqué son concert Corsu Mezu Mezu, inspiré par sa mère corse. Lorsqu'il était petit, elle lui chantait des chansons en patois corse. Patrick Fiori a eu l'idée de rassembler des chanteurs de l'île et du continent pour un concert spécial.
