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"Ce livre, c'est un hommage": Jean-Philippe Blondel revient sur les deux drames de sa vie dans son autobiographie

L'écrivain, Jean-Philippe Blondel, était l'invité du RTL info Avec Vous ce lundi 26 février. Auteur de 30 romans, il vient parler de son premier récit autobiographique qui s'intitule "Traversée du feu", paru aux éditions l'Iconoclaste.

Le récit autobiographique "Traversée du feu" raconte l'épreuve que Jean-Philippe Blondel a vécue en 2021, lorsqu'on lui a diagnostiqué un cancer du système lymphatique, et également le drame qui a coûté la vie à l'ensemble de sa famille, il y a quelques années. "C'est la traversée d'épreuves, c'est-à-dire qu'on sent qu'on doit passer à travers un cercle de feu. On ne sait pas dans quel état on va retrouver le paysage derrière, mais de toute façon, on n'a pas le choix, il faut y aller", explique-t-il.

Auteur de 30 romans, Jean-Philippe Blondel a l'habitude de faire des romans de fiction. Après sa sortie de l'hôpital, il savait qu'il devait écrire un récit autobiographique sur sa maladie. "Traverser une maladie, ça oblige à reconsidérer son passé (...), être obligé de retrouver ce qui est important, de dresser des listes de ce qu'on aime vraiment faire, de ce qu'on aime moins faire. De faire parfois aussi le tri dans les gens qu'on voit et qu'on a vus et qui nous ont aidés ou pas. Et voilà, on regarde les choses différemment", confie Jean-Philippe Blondel.

Un hommage au personnel soignant 

"Je pense que ce qu'il faut surtout retenir, c'est que c'est important de devenir acteur de sa guérison ou de sa rémission. Et puis, il faut faire confiance aux soignants, dans une période où il y a beaucoup de défiance. Voilà, il faut faire confiance aux autres qui ne sont pas des ennemis, qui sont là pour nous aider", explique l'écrivain.

D'ailleurs, l'écrivain français a décidé d'emmener le personnel soignant se balader proche de chez lui. "Je trouve qu'on est toujours gêné quand on va voir quelqu'un de malade. On ne sait pas exactement ni comment lui parler, ni comment se comporter (...). Et en fait, en proposant aux gens de venir se promener avec moi et ne pas rester dans le salon à ne pas savoir quoi se dire. En fait, ça a rendu les choses très naturelles, c'est-à-dire que la marche déclenche les confidences d'un côté comme de l'autre. Et on retrouve une relation naturelle".

Il conclut en expliquant que : "Ce livre, c'est un hommage non seulement au personnel soignant, mais aussi au personnel enseignant, à tous ceux qui vouent leur vie aux autres".


 

 

 

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