Au lendemain du succès rocambolesque des Diables Rouges contre le Japon et quatre jours avant la confrontation tant attendue contre le Brésil, nous avons bavardé quelques minutes avec Léonor en vacances à Valence en Espagne. La jeune femme de 28 ans, freelance en communication vit en couple avec un Brésilien depuis deux ans et demi à Prague en Tchéquie. Et pour compléter l'aspect international de leur duo, elle nous apprend qu'ils se sont rencontrés à... Budapest en Hongrie dans une entreprise belgo-brésilienne.
Le match d'hier ? "Hyper stressant", dit Léonor. "Je n'ai jamais vécu un match aussi intensément" ajoute celle qui a suivi la rencontre avec une vingtaine d'autres compatriotes. Place maintenant au bras de fer contre le Brésil. Cette grande supportrice qui a vu tous les matchs du Brésil et de la Belgique pronostique un 2-1 pour les Diables, même si, de son propre aveu, "elle est nulle en pronostic".
Les Brésiliens, eux, n'ont aucun doute: "Tous les Brésiliens que je connais sont sûrs qu'ils vont gagner vendredi. Ils ont l'habitude de gagner tout le temps... à part contre l'Allemagne il y a 4 ans", rapporte-t-elle. Les Latino-Américains ne sont toutefois pas en extase devant leur Selecçao: "L'équipe brésilienne n'est pas au top de sa forme un peu comme toutes les grandes équipes dans cette Coupe du Monde", pensent les Brésiliens, nous relaie Léonor.
La relation sera-t-elle tendue entre monsieur "Braziou" et madame "Allez les Diaps" vendredi soir ? Peut-être pendant le match mais, dès sa fin, l'un supportera l'équipe de l'autre, nous assure Léonor qui a d'ores et déjà prévenu son compagnon que si les Diables parvenaient à la finale, ils prendraient deux billets d'avion afin de la suivre ensemble au pays.