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Quelque 70.000 personnes, selon le comptage officiel de la police, ont bravé la pluie pour réclamer des mesures politiques contraignantes face au réchauffement climatique galopant. Parmi les marcheurs, engoncés dans plusieurs couches de vêtements, nombreux agitaient banderoles et pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "No time to waste", "Stop aux voitures de société", "Act now" ou encore " "Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour les autres". Certains sont venus à vélo, d'autres avec de très jeunes enfants. De nombreux mouvements de jeunesse étaient également présents, à l'instar de quelques centaines de "gilets jaunes" venus réclamer des politiques "à long terme socialement justes". "On n'espérait pas autant de monde, c'est fantastique", a réagi Kim Lê Quang, de Rise for Climate Belgium. "Tant qu'il n'y aura pas d'avancée significative, la mobilisation continuera". Alors que la queue du cortège se trouvait à Arts-Loi vers 16h00, des milliers de personnes assistaient, sur l'Esplanade Solidarnosc, aux discours et concerts qui doivent se poursuivre jusqu'à 18h00. Plus de 65.000 personnes avaient déjà défilé pour la planète à Bruxelles le 2 décembre, au premier jour de la COP24 qui s'ouvrait en Pologne, grand rendez-vous international pour discuter de la lutte contre le changement climatique.
Revivez la journée
16h30 - Les marcheurs arrivent Place du Luxembourg, où "il y a une scène avec des musiciens, des chanteurs, des discours des différentes associations présentes", explique notre journaliste Arnaud Gabriel, présent sur place.
16h11-Des slogans inventifs ont été brandis par les milliers de marcheurs présents à la manifestation, comme l'illustre notre article à ce propos.
15h41 - Seize personnes ont été administrativement arrêtées dimanche vers 13h30 à l'occasion d'une action de protestation en faveur du climat organisée au carrefour Arts-Loi pour avoir refusé de quitter la zone dite neutre, selon Ilse Van de keere, porte-parole de la police de Bruxelles. Par cette action inspirée par l'association Act for Climate Justice, les protestataires entendaient dénoncer "l'inertie des autorités" envers le défi du réchauffement de la planète.
15h15 - Environ 70.000 personnes défilent dimanche pour le climat à Bruxelles, selon une première estimation de la police. Les participants à la marche pour le climat se sont élancés dans les rues de Bruxelles peu après 13h30, soit une demi-heure plus tôt que le départ officiel.
15h - La tête de la marche pour le climat organisée dimanche à Bruxelles est arrivée vers 15h00 à sa destination: le Parlement européen. Les milliers de manifestants doivent y écouter plusieurs orateurs. Dans la foule, plusieurs personnes scandaient: "What do we want? Climate justice! When do we want it? Now!" Parmi les orateurs attendus figurent notamment les organisateurs de Rise for Climate, la jeune activiste flamande Anuna De Wever ainsi que l'économiste Pierre Larrouturou.
13h45 - La marche démarre plus tôt que prévu. "La police a laissé les manifestants partir parce qu’ils étaient véritablement très motivés. Ils chantaient, ils criaient depuis de longues minutes. Ils demandaient à pouvoir s’élancer sur le parcours et donc, le cortège vient de s’élancer un peu plus tôt que prévu", explique Nathanaël Pauly, présent sur place. Selon la police, d'autres trains remplis de manifestants seront encore en route vers Bruxelles.
13h30 - Plusieurs centaines de citoyens réunis à l'appel du collectif Act for Climate Justice bloquent le carrefour Arts-Loi pour protester, tambour battant, contre l'"inertie des autorités" face aux enjeux du réchauffement climatique.
13h10 - Une dizaine de mères allaitent en pleine rue de la Loi. Une action symbolique baptisée "Feeding hope". Entendons par là que ces mères de famille abreuvent leurs bébés d'espoir pour le climat.
13h - Quelque 10.000 personnes sont rassemblées à la gare du Nord, une heure avant le départ. Le cortège se mettra en marche à 14h00 pour rejoindre vers 15h00 la place du Luxembourg, face au Parlement européen.
12h42 - Les manifestants sont de plus en plus nombreux devant la Gare du Nord, au fur et à mesure que les trains arrivent. Le cortège doit s'élancer dans quelques minutes.
12h17 - A Mons, un groupe de manifestants est parti en direction de Bruxelles. Le prochain rendez-vous est annoncé à 14 heures sur la Grand Place, nous indiquent nos journalistes Justine Roldan Perez et Gaëtan Zanchetta.
11h40 - Les premiers manifestants sont arrivés à la Gare du Nord à Bruxelles, nous rapportent nos journalistes sur place Nathanaël Pauly et Thomas Decupere.
"La grande question du jour est 'Combien seront-ils?' Seront-ils aussi nombreux ou plus nombreux encore que lors de la précédente manifestation du 2 décembre? 75.000 personnes avaient participé selon les organisateurs", souligne Nathanaël Pauly. Si l'on en croit ce qui se dit sur les réseaux sociaux, 33.000 personnes ont dit qu'elles participeraient à cette marche. Près de 80.000 sont intéressées par l'événement.
Le rendez-vous est fixé à la gare du Nord à partir de 13h. Le cortège se mettra en route dès 14 h pour un parcours dans les rues de Bruxelles de 3 kilomètres environ. Le cortège arrivera donc vers 15h sur la place du Luxembourg, lieu qui n'a pas été choisi au hasard. "L'objectif aujourd'hui est d'interpeller les autorités politiques belges mais aussi européennes sur l'urgence climatique", nous rappelle notre journaliste.
Le collectif organisateur "Rise For Climate Belgium" y prendra la parole avec l'économiste français Pierre Larrouturou, à l'origine du projet de Pacte Finance-Climat européen, qui prévoit un investissement de 1.000 milliards d'euros par an pour sauver le climat.
11h15 - A Liège, des citoyens ont pris le train en direction de la capitale. Huit cents personnes ont embarqué dans celui de 11h, 200 dans celui de 11h20, 70 dans le train de 11h30, comme l'ont constaté nos journalistes Julien Modave et Julien Raway. Ils ont rencontré une citoyenne plus que jamais déterminée: "Je suis une réfugiée climatique en fait, un ours polaire. Il y a un pingouin aussi. On fait ce qu’on peut pour aider les ours polaires et les pingouins. C’est un détail, mais on va marcher, c’est important. C’est important de faire ce qu’on peut à notre échelle. Si on peut marcher, on marche (...) Je suis inquiète pour tout le monde, les animaux, nous, nos enfants. Je pense que tout le monde est en danger", confie-t-elle.