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Statues imitant le célèbre "David" de Michel-Ange avec un smartphone rose à la main, trône fabriqué en perches à selfie mais aussi consignes de sécurité du gouvernement russe diffusées après plusieurs accidents mortels ou encore l'autoportrait pris par un singe avec l'appareil du photographe David Slater: avec leur exposition, les fondateurs du musée veulent démontrer que ces "égoportraits" sont bien plus qu'une simple photo.
Et dans leur musée, inauguré dimanche à Glendale, en banlieue de Los Angeles (USA), l'autoportrait est bien entendu (presque) obligatoire.
Ouvert pour deux mois, le Musée des Selfies pourrait prolonger son existence à Los Angeles si l'occasion se présente, d'après ses fondateurs qui se disent aussi prêts à faire voyager l'exposition à travers les Etats-Unis, voire le monde.
On y découvre aussi des statistiques liées à cette tendance, comme le fait que les femmes sont plus promptes à se tirer le portrait que les hommes: ainsi à Sao Paulo, 65,4% des selfies sont pris par des femmes et 61,6% à New York. Un pourcentage qui explose à Moscou, avec 82%.
Il n'y a pas de statistiques concernant Los Angeles, mais Ally Bertik, une visiteuse de ce musée, admet être accro. "C'est l'occasion de dire aux gens 'Coucou, je suis à cet endroit, peut-être que vous devriez y aller aussi'. C'est juste une façon amusante de dire ce que je fais, de montrer aux gens où je suis", explique-t-elle. "Ca montre mon bon côté".